Après des mois d'inactivité, il me fallait bien un événement particulier pour relancer mon blog:
J'ai terminé Xenoblade Chronicles ! Après 93h de jeu sans me presser, ni tout combler (tellement loin de là...), j'ai vaincu la bête, sauvé le monde, et presque versé une larme (presque!). Au passage, ne vous inquiétez pas, cet article sera évidemment dénué de tout spoiler, on voudrait pas vous gâcher le plaisir!
Xenoblade, c'est quoi?
Tout a tellement été déjà dit sur ce jeu, que forcément, pour peu que vous vous soyez intéressé à ce fantastique JRPG, vous n'apprendrez rien de nouveau. Mais je me sens dans l'obligation d'apporter ma pierre à l'édifice.
Xenoblade, c'est donc un jeu sorti depuis perpête au Japon, dont le fumet délicieux a traversé les continents au point de nous être présenté comme un des jeux de rôle nippons de la décennie. Un exploit pour un jeu sorti avec une génération de retard?
Fort de cette réputation, il débarque donc il y a un petit mois de cela en Europe, sans passer par la case Amérique du Nord, pour notre plus grand plaisir.
Et alors?
Je dois l'avouer, Xenoblade est un peu le jeu pour lequel j'ai acheté la Wii. Bon, évidemment, j'ai bien tenté de combler son absence: un peu de Mario par-ci, de Zelda par-là, mais ma Wii, comme tant d'autres, a eu le temps de prendre la poussière.
A peine étais-je rentré de vacances (quelle idée de sortir un jeu en plein mois d'août, je vous le demande...) que je me plongeais à corps perdu dans cette fabuleuse aventure.
93h plus tard, Xenoblade Chronicles fait bien partie de la graine des plus grands: il est d'une richesse inouïe, que ce soit au niveau du gameplay, du scénario, de la bande son, des graphismes, il n'y a presque rien à jeter dans ce jeu.
J'ai d'ailleurs une anecdote durant ma partie qui illustre je pense assez bien le jeu:
(Léger Spoil:) C'est donc l'histoire de deux mondes qui vivent sur deux géants, Bionis et Mekonis. Je passe peut-être 50h de jeu sur Bionis, « notre » terre natale, l'histoire avance bien, je crois la fin du jeu proche et regrette de pas avoir eu l'occasion de visiter l'autre monde, Mekonis. Aussitôt dit, aussitôt fait, je me retrouve à explorer l'autre géant, avec encore à l'horizon une vingtaine d'heures de jeu (Fin du spoil). C'est un peu ça aussi Xenoblade, vous en rêvez, il le fait. Tout est là, les heures d'exploration à ne plus savoir où aller, les séquences fortes, les pitreries, les quêtes sans fin, la personnalisation des combattants, la ville à reconstruire, les donjons immenses, les monstres surdimensionnés, et surpuissants, les heures de level-up...
Un jeu parfait?
Le jeu a d'ailleurs les défauts de ses qualités: La liberté quasi absolue en devient parfois enivrante. Le trop plein de quêtes annexes a vite fait de nous submerger. Et on se perd souvent au milieu de la foule d'équipement et d'objets qui, à l'instar du menu du jeu, n'est vraiment pas ergonomique.
Mais ce n'est qu'un grain de sable au milieu d'une aventure palpitante, riche en émotions, et plus complexe qu'elle n'en a l'air. On retrouve d'ailleurs les thèmes chers au papa des Xenos, Tetsuya Takahashi.
Au final?
A mon sens, Xenoblade écrase en tous points bons nombres de J-RPG de la génération précédente et de l'actuelle et se fait amplement une place aux côtés des Final Fantasy, Dragon Quest, Star Ocean, et compagnie.